Baromètre Grant Thornton de la confiance des PME-ETI
Communiqué de presse

Baromètre Grant Thornton de la confiance des PME-ETI

28 mars 2024_ Grant Thornton, groupe d’audit et de conseil, présente ce jour les résultats de son Baromètre des PME-ETI. Cette étude a été réalisée du 26 février au 18 mars 2024, auprès de 220 dirigeants, par l’Institut Opinionway en partenariat avec le magazine Challenges.

À RETENIR

  • Les niveaux de confiance ont rebondi en mars,
  • La confiance en l’économie française progresse nettement, 
  • Le solde d’emploi se stabilise depuis le début de l’année, en recul vs. fin 2023.

Pour Agnès de Ribet, Associée en charge du Business Development, du Marketing et de la Communication de Grant Thornton : « À la sortie d’un hiver chahuté, les indicateurs de confiance des dirigeants, et notamment celui concernant l’économie française, sont en net rebond. L’apaisement de certaines tensions agit sur leur optimisme. Ils sont réactifs à tous les facteurs externes. Dans un contexte économique, social et géopolitique agité, les patrons « gardent le cap » pour leur entreprise, mais restent néanmoins prudents et priorisent le maintien des emplois existants plutôt que le recrutement de nouveaux collaborateurs ».

L’ensemble des niveaux de confiance des dirigeants progressent nettement en mars

Après la chute observée en février 2024, tous les indicateurs de confiance progressent en mars chez les dirigeants. Ils se rapprochent des plus hauts scores observés depuis 2022 !

Il faut néanmoins noter que les niveaux connaissent des courbes sinusoïdales depuis plusieurs mois : un fort rebond succède à une chute importante. Cela souligne la grande sensibilité des chefs d’entreprise à tous les éléments externes (conjoncture, situation internationale, etc.).

86% (+6%) des patrons sont optimistes pour l’activité de leur entreprise. L’indicateur efface en partie la chute de février (10 points). Il s’agit de la 3ème meilleure performance depuis le début du conflit en Ukraine (90% en janvier 2024, 88% en septembre 2023). Le niveau est très au-dessus de celui observé en mars 2023 et il se stabilise au-dessus du seuil des 80% depuis plusieurs mois. Dans un contexte adverse, les dirigeants font donc preuve d’une grande résilience.

À 54% (+10%), l’optimisme des entrepreneurs pour l’économie française connaît également un fort rebond et retrouve l’un de plus hauts niveaux observés depuis deux ans. La chute de février est ainsi quasiment effacée. L’apaisement des tensions de l’hiver et la sortie de crise du mouvement des agriculteurs semble avoir contribué à ce regain de confiance. Il s’agit là aussi de la 3ème meilleure performance des douze derniers mois. Le score de mars 2024 est très supérieur à celui observé en mars 2023 (36%).

Malgré le contexte géopolitique, les craintes d‘un élargissement de la guerre en Ukraine, l’absence d’issue du conflit au Moyen-Orient et le ralentissement de la croissance chinoise, à 44% la confiance en l’économie mondiale résiste et progresse de 6% pour franchir de nouveau le palier des 40%. Il s’agit de son plus haut niveau depuis octobre 2023.

Seul le solde d’emploi est en légère diminution : priorité à la préservation des emplois existants

À 17% (-2%), les prévisions de recrutement dans les ETI reculent légèrement. Il faut noter cependant que seulement 2% (=) des entrepreneurs envisagent des réductions d’effectifs.

Le solde d’emploi salarié* s’établit désormais à 15 points (-2%). Il souligne la prudence des entrepreneurs pour les prochains mois. Une large majorité (81%, +2%) d’entre eux prévoient donc de maintenir le nombre de leurs salariés. 

*différence entre les entreprises qui prévoient d’embaucher et celles qui envisagent des réduire le nombre de salariés

Question d’actualité : le Green IT dans les ETI

Pour Sandrine Charroy-Guthmuller et Romuald Froeliger, Associés* de Grant Thornton et co-auteurs de l’étude « le Green IT dans les ETI » déclarent : « Le sujet Green IT progressent chez les dirigeants d’ETI, qui l’intègre (principalement) dans la démarche environnementale globale. Il existe néanmoins une marge de progression importante car un grand nombre d’ETI n’ont pas encore déployé ou initié une stratégie sur cette question. Il apparaît donc important de poursuivre la sensibilisation des entreprises et des dirigeants à l'impact du numérique responsable et durable et de l’utilité d’un plan d’action ».

*Sandrine Charroy-Guthmuller est Associée audit IT et de conseil SI au Bureau de Lyon ;
*Romuald Froeliger est Associé au sein du Métier Conseil Opérationnel et Outsourcing.

Des actions Green IT lancées dans une petite minorité d’ETI

Une courte majorité d’ETI (51%) se sont emparées du sujet « Green IT / numérique responsable ». Parmi les dirigeants qui ont lancé des actions, 36% en sont aux prémices de l’implémentation et 15% ont finalisé le déploiement.

95% des entreprises qui ont débuté la mise en place d’un projet Green IT l’inscrivent dans leur stratégie globale de transformation RSE. Seulement 5% des ETI ont lancé une action au niveau de la DSI.

Des indicateurs spécifiques mis en place et un besoin d’accompagnement

Pour évaluer la démarche « numérique responsable » mise en place, 93% des patrons ont instauré des indicateurs (KPI) spécifiques. Parmi les principaux outils utilisés, 74% des ETI ont implémenté un suivi de l’empreinte environnementale (tonne équivalent CO2 / an / utilisateur).

Enfin, 34% des ETI qui ont entamé une démarche Green IT prévoient de se faire accompagner par un prestataire extérieur et/ou de recruter de nouveaux collaborateurs spécialisés en la matière.

Un déploiement freiné par des difficultés

Néanmoins, 49% des dirigeants interrogés n’envisagent pas encre la mise en place de projets Green IT. Dans cette catégorie de répondants, 34% disent avoir renoncé en raison de difficultés. Parmi les principaux écueils, les patrons d’ETI citent le coût de mise en place (59%), le manque de clarté de l’information disponible (57%) et la résistance au changement au sein de l’entreprise (51%).

Méthodologie : étude quantitative réalisée du 26 février au 18 mars 2024 auprès d’un échantillon de 220 dirigeant(e)s d’entreprises (PDG, DG, DAF, …) dont le chiffre d’affaires est supérieur à 20 millions d’euros. Les questions d’actualité ont été posées aux dirigeants d’entreprises réalisant un CA supérieur à 50 M€ de CA.

La représentativité de l’échantillon a été assurée par un redressement sur les données de secteurs d’activité et de taille salariale. L’échantillon a été interrogé par téléphone sous système CATI par le partenaire Ariane Etudes.

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