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Interview: Cécile Lochard, Dir. Développement Durable, Guerlain

Didier Alleaume
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Interview: Cécile Lochard, Dir. Développement Durable, Guerlain
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Cécile Lochard partage sa vision des enjeux et défis à relever pour Guerlain et le secteur de la cosmétique en matière de Développement Durable et de RSE.

Guerlain est un parfumeur français. La maison a été créée rue de Rivoli à Paris, en 1828, par Pierre-François-Pascal Guerlain. Pendant cent cinquante ans, elle est restée propriété de la famille Guerlain. À la suite de son rachat en 1994, Guerlain est désormais une marque tri-axes (parfum, soin et maquillage) de la branche Parfums et Cosmétiques du groupe LVMH.

Votre engagement dans le « Luxe durable » remonte à plusieurs années. Quelles ont été les grandes étapes de votre parcours avant de rejoindre la maison Guerlain au sein du groupe LVMH ?

J’ai commencé ce parcours il y a maintenant une vingtaine d’années au sein d’une société de gestion d’actifs appartenant au groupe HSBC qui gérait des fonds socialement responsables. On parlait à cette époque de fonds éthiques et la finance apparaissait comme le seul secteur qui endossait le sujet du développement durable au sens large. J’ai eu l’occasion d’analyser et de suivre des sociétés de différents secteurs et d’engager un dialogue actionnarial actif avec leurs dirigeants.

Le véritable déclic pour moi a été la rencontre avec le Directeur environnement et politiques sociales du groupe Lafarge qui venait de signer avec le Fonds Mondial pour la Nature (WWF[1]) un accord[2] sur les questions liées au changement climatique et la préservation de la biodiversité. Le WWF était la première ONG environnementale à nouer des partenariats avec des entreprises privées. J’étais alors convaincue que je devais rejoindre l’ONG pour véritablement impacter la transformation des entreprises.

Mes sept années passées au WWF ont été très riches et déterminantes. Elles ont confirmé ma vocation pour le développement durable et joué un rôle d’accélérateur pour la suite de mon parcours. Le WWF m'a permis de développer mon expertise en matière de développement durable et de collaborer avec des cabinets de conseil internationaux sur des études techniques.

A cette époque, le secteur du luxe n’était pas encore ouvert au développement durable et la littérature sur le sujet était quasi inexistante, ce qui ne facilitait pas ma tâche en tant que porte-parole du WWF sur les sujets « Luxe et Environnement ». Les éditions Eyrolles m'ont alors proposé d'écrire un ouvrage sur le sujet dans le cadre de leurs collections « Luxe et Développement Durable ». J’ai consacré une année à l’écriture du premier livre sur ce sujet qui fait encore figure de référence.

Cela m'a ensuite conduit à créer ma propre société de conseil « Citizen Luxury » pour conseiller dans un premier temps des acteurs non-profit, comme « Agronomes et vétérinaires sans frontières » sur une filière de cachemire durable en Mongolie, puis des entreprises du luxe comme la maison Guerlain que j’ai par la suite rejoint en qualité de Directrice du Développement Durable.

 

[1] Le WWF ou Fonds mondial pour la nature est une organisation non gouvernementale internationale créée en 1961, vouée à la protection de l'environnement et au développement durable.

[2] L’accord entre Lafarge et le WWF a été renouvelé en 2005, puis en 2009 et le partenariat a été élargi aux polluants persistants, la gestion de l’eau, la construction durable et le développement d’initiatives locales.

Quels sont les principaux enjeux et défis à relever pour atteindre les objectifs de la maison Guerlain en matière de Développement Durable ?

Depuis sa création en 1828, la singularité de la maison Guerlain réside dans son lien très spécial avec la nature ("Nature Driven Brand "). Sans biodiversité, sans nature, il n'y a plus de luxe. Nous « sourçons » des matières premières d'exception et très rares. Aussi, un de nos principaux défis est de sourcer de façon durable. Au-delà d’une présence et d’une proximité continue avec les familles auprès desquelles nous nous fournissons, par exemple en ylang aux Comores, en vétiver en Inde depuis des décennies, la certification par des tiers indépendants s’impose naturellement pour attester de nos engagements envers l’humain et la biodiversité.

La certification « durable » de l’intégralité de nos filières de plantes à parfum et de produits de l'abeille, miel notamment, est un enjeu stratégique. L’obtention d’une certification de l’UEBT (Union for Ethical BioTrade[1] était donc pour nous une priorité. Le label UEBT, pour un « approvisionnement respectueux », garantit la protection de la biodiversité dans la culture, la récolte et la transformation des ingrédients naturels que nous utilisons. Il atteste également de notre engagement à rémunérer équitablement tous les partenaires de notre chaîne de production et à les traiter avec respect.

Un autre enjeu ambitieux c’est la neutralité carbone à l’horizon 2030. C’est un levier puissant pour transformer et réinventer nos processus d'innovation et notre supply chain aval. S’agissant de la logistique, on est encore trop dépendant de l'aérien et notre ratio « Air / Sea » demeure un axe d’amélioration. Pour la première fois cette année, nous allons adopter des « Science Based Targets [2]» (SBT) pour nous permettre d’anticiper et projeter nos émissions de CO2 afin d’aboutir à un business bas carbone et résilient sur le long terme.

Autre enjeu : l'innovation durable (éco-formulation, éco-packaging, éco-design) qui inclut également le « sourcing durable » évoqué précédemment. L'innovation durable va rechercher des solutions pour un allègement des packs, la refillability, la fin du plastique à usage unique. Dans la cosmétique, la cellophane et le plastique à usage unique sont des sujets à traiter prioritairement. Concernant les formules, l’enjeu est le taux de naturalité et la Conscious Beauty au sens large. La transparence et la traçabilité représentent des enjeux saillants pour le secteur de la cosmétique.

 

[1] L’Union for Ethical Biotrade (UEBT) est une association à but non lucratif qui soutient et contrôle les entreprises qui s’engagent à s’approvisionner en matières premières de manière respectueuse. Elle fixe une norme internationalement reconnue pour un approvisionnement éthique en ingrédients naturels. L’UEBT était à l’origine une initiative des Nations Unies, elle entretient d’ailleurs des liens étroits avec des organisations des Nations Unies telles que la Convention sur la diversité biologique (CDB) et la Conférence des Nations unies sur le commerce et le développement (CNUCED).

[2] L’initiative Science Based Targets (SBT – objectifs fondés sur la science) se fixe pour but de piloter une « action climatique ambitieuse » dans le monde de l’entreprise, en faisant de ses objectifs un moyen pour ces dernières de faire de la transition vers une économie bas carbone un avantage compétitif. Son idée-maîtresse repose sur une adéquation des objectifs de réduction des gaz à effet de serre avec les données de la science climatique. La SBT initiative regroupe des partenaires issus des mondes public (le programme Global Compact des Nations unies) et privé (le WWF, le World Resources Institute, et le trust caritatif CDP – anciennement Carbon Disclosure Project). Elle collabore en outre avec la coalition We Mean Business, qui regroupe plus de 1 300 engagements de plus de huit cents entreprises pour une capitalisation boursière totale de presque 17 000 milliards de dollars.

Quels sont selon vous les facteurs clés de succès pour répondre à ces enjeux ?

C’est tout d’abord d’aller chercher cette robustesse, ces labellisations sur nos différents sujets et surtout d'accélérer la transformation pour passer à l'échelle. Le passage à l'échelle avec la systématisation de la transformation en innovation durable sont des facteurs-clés.

Toutes nos filiales seront certifiées ISO 14001 d’ici la fin de l’année 2021. C'est un processus d'amélioration continue qui concerne l’ensemble de nos implantations dans le monde et nous permet d’être alignés sur ces enjeux. Nous avons défini des roadmaps pour chaque thématique (Eco-design, Eco-formulation, Climat, Filière durable) ce qui facilite le roll-out total et fluide sur l’ensemble de nos entités et activités.

Il nous faut également valoriser nos engagements RSE en interne et en externe. Jusqu'à présent, cela a représenté un sujet de blocage dans le secteur du luxe en général, et même pour Guerlain qui a commencé sa stratégie RSE il y a plus de 14 ans, ce qui en fait un précurseur sur le secteur et le segment Luxe. La timidité n'est plus d'actualité et il faut éviter tout « greenhiding ». Le secteur du luxe est éminemment « inspirationnel » et aspirationnel, et doit utiliser son « spill over effect » pour porter le sujet plus largement. Communiquer c'est s'engager et on ne peut plus jamais revenir en arrière.

A l'inverse quelles sont selon vous les principaux obstacles ?

Le coût additionnel lié au Développement Durable (les coûts liés à l’innovation durable, à la certification des matières premières…) peut apparaître comme un frein alors qu’il doit être considéré comme un investissement irrévocable. Un des principaux freins, selon moi, est encore d’opposer développement durable et créativité et de le présenter comme un « Creativity Killer ». Alors que c’est tout le contraire !

Les acteurs du luxe aujourd'hui doivent concilier deux exigences : la création et l'innovation, sans lesquelles rien n'est possible, mais aussi la préservation de l'environnement naturel, culturel, et social. C’est de fait une fabuleuse feuille blanche pour les directeurs artistiques qui reconnaissent eux-mêmes qu’un peu de contraintes créé le talent. Il faut être curieux, aller chercher des nouvelles matières, fonctionner en circularité. Il va donc falloir nous adapter pour conjuguer l'urgence à adresser le sujet et le temps long.

Comment voyez-vous le rôle du Chief Strategy Officer et les conditions de réussite de son action pour transformer les organisations ?

Le CSO ne peut rien faire tout seul pour réaliser la transformation et doit embarquer tous les acteurs majeurs et clés de ta société. Il doit compter sur l’ensemble des directions comme la Supply Chain, l’Innovation ou le Marketing et surtout sa Direction générale. Pour moi, notre meilleure directrice du développement durable ce n’est pas moi, c'est ma CEO qui porte l’ensemble des engagements stratégiques et convictions en matière de RSE pour la maison Guerlain.

Il y a 20 ans on disait que le poste de directeur du développement durable était un métier à l'obsolescence programmée. A l’époque je n’y croyais pas. Mais aujourd’hui, si on continue nos efforts sur le même rythme, si on « infuse » la RSE au sein de toute l’entreprise, le CSO pourra en fait ne plus jouer qu’un rôle de chef d'orchestre ou de reporter. Cela voudra dire qu'on aura atteint une dimension nouvelle.

La question de la transformation au sens large de nos organisations pose bien évidemment aussi la question de l'évolution des métiers. Un de nos axes de développement se concentre autour de l'identification, de l'intégration des nouvelles compétences nécessaires à ces changements structurels : l'économie circulaire, le recyclage, l'upcycling etc.

Ainsi, nos chargés de développement packaging, pour ne citer qu'eux, doivent disposer d'une connaissance très intime de la composition des produits, des packs, des possibilités de réutilisation et surtout des nouvelles technologies. Avec ma responsable innovation durable, nous nous rendons compte à quel point aujourd'hui nos ingénieurs packs sont de plus en plus qualifiés sur le sujet. On l’observe avec nos nouvelles recrues qui sortent d’écoles où le sujet des matériaux qui intègrent des contraintes de développement durable fait partie de l’enseignement fondamental.  Le Développement Durable devient un véritable hard skill qui se conjugue également avec des soft skills.

Le CSO doit également rester en veille, sentir ce qui peut bouger, ne pas avoir peur d’aller voir ce qui se passe dans d'autres industries et ce qui fait sens en termes de durabilité, quitte à parfois choquer les mentalités des marketeurs ou le COMEX. C’est un devoir de la fonction je dirais même. Un devoir de rester un éveilleur de conscience. Pour le reste, la fonction consiste à définir la stratégie RSE, à piloter les roadmaps et surtout faire en sorte que l’on mette en œuvre nos engagements pour atteindre nos objectifs à l’horizon 2030.

Vous avez récemment mis en place un Sustainable Board composés de représentants de la société civile et d’ONG. Pourriez-vous nous présenter cette initiative ?

Nous avons en effet décidé de créer un Sustainable Board qui regroupe des membres éminents de l'IUCN[1] (Union internationale pour la conservation de la nature), de l'UEBT et des représentants du GIEC[2]. Des gens indépendants et des tiers vraiment de confiance qui sont là pour nous challenger, nous inspirer, et voir que scientifiquement, on est toujours sur la bonne voie. Nous avons envie d’être challengés sur notre stratégie par des acteurs de référence du Développement Durable.

Le groupe LVMH avait fait entrer Yann Arthus-Bertrand et Stella McCartney dans son board. Yann Arthus-Bertrand est le Président de notre nouveau Sustainable Board, il a accepté parce qu'il est convaincu de notre trajectoire positive et qu’il a une histoire personnelle avec Guerlain, habitant une maison ayant appartenu à la famille Guerlain en forêt de Rambouillet.

 

[1] L’Union internationale pour la conservation de la nature (IUCN – International Union for Conservation of Nature) est l'une des principales organisations non gouvernementales mondiales consacrées à la conservation de la nature. Sa mission est d'influencer, d'encourager et d'assister les sociétés du monde entier, dans la conservation de l'intégrité et de la biodiversité de la nature, ainsi que de s'assurer que l'utilisation des ressources naturelles est faite de façon équitable et durable.

[2] Depuis plus de 30 ans, le GIEC (Groupe d'Experts Intergouvernemental sur l'Evolution du Climat) évalue l’état des connaissances sur l’évolution du climat, ses causes, ses impacts. Il identifie également les possibilités de limiter l’ampleur du réchauffement et la gravité de ses impacts et de s’adapter aux changements attendus.

Pourriez-vous revenir an quelques mots sur vos initiatives Bee Respect et Women for Bees ?

Bee Respect est pour moi une parfaite illustration du couple numérique et Développement Durable. Nous avons réussi à coupler les deux dans cette initiative : notre plateforme de transparence et de traçabilité de nos créations et de nos produits. Dans le souci de traçabilité et de transparence, nous avons lancé cette plateforme en 2019 après plus de 5 ans de préparation. La plateforme permet de rassembler des informations relatives à la provenance de nos ingrédients, le chemin parcouru, les sites de fabrication, la distribution jusqu'à leur fin de vie. Nous avons ainsi pu faire la démonstration que le Développement Durable était éminemment moderne et numérique. Il s’agit d’un long process itératif qui se terminera fin 2021 avec l’inclusion de tous nos produits parfums.

Notre initiative Women for Bees illustre, quant à elle, la dimension contributive que le luxe peut avoir. On dit souvent que pendant longtemps le luxe a eu comme credo : Do not harm. Le luxe était exemplaire dans ses pratiques avec cette idée « Do not harm », maintenant on lui demande aussi qu’elle est sa contribution à la société.

Nous sommes une entreprise du patrimoine vivant avec une réelle contribution sociétale au-delà des métiers du luxe. Women for bees illustre la connexion entre abeilles, biodiversité et empowerment des femmes, sujet qui nous est très cher. Notre CEO, Véronique Courtois, est une femme et nous avons une parfaite parité au sein des General Managers. Il y a même une parité chez les ingénieurs et au sein de nos sites de production aux postes de direction, ce qui mérite d’être souligné. S’il est assez peu singularisant de dire qu'une société de cosmétique de luxe s’engage sur le sujet de l'empowerment au féminin, en revanche, le faire en y alliant la biodiversité et la cause des abeilles est plutôt rare. 

Le programme Women for Bees, en partenariat avec le pilier « Homme et biosphère »[1] de l'UNESCO, est conçu pour 5 ans, en collaboration avec l'Observatoire Français d'Apidologie (OFA[2]). L'observatoire français d'apidologie est réputé à la fois pour les techniques modernes d'apiculture et les techniques durables et soutenables. Le but est de déployer au cœur des réserves de biosphère de l'UNESCO des femmes qui ont été formées à l'apiculture durable et de qualité à l'OFA, parce que la majorité des apiculteurs aujourd'hui dans le monde sont des apiculteurs de loisir. Guerlain va offrir 50 ruches avec 50 essaims locaux pour leur permettre d’œuvrer à la transmission de leur savoir. Nous accompagnons les apicultrices du monde entier dans la création et la gestion d'une exploitation apicole durable. Ces nouvelles entrepreneuses contribuent à renforcer le développement de la biodiversité locale.

A l'échelle mondiale, les femmes sont les plus exposées au changement climatique qui démultiplie les contraintes qui pèsent sur leur vie quotidienne. Dans les zones rurales, ce sont elles qui sont en charge, dans la majorité des pays en voie de développement, de la culture de la terre. Les Nations Unies l'ont démontré. Par ailleurs, agir en faveur de l'égalité des sexes est un des piliers d'un monde plus pacifique, plus prospère et plus durable.

 

[1] Le programme sur l'homme et la biosphère (MAB - Man and Biosphere1) est l’un des quatre programmes de l’Unesco dans le domaine des sciences exactes et naturelles2, avec le Programme Hydrologique International (PHI), le Programme International des Sciences Fondamentales (PISF)4, et le Programme International de Géosciences (PICG). Le programme MAB, initié en 1968 et créé officiellement en 1971, vise à établir une base scientifique pour améliorer les relations homme-nature au niveau mondial.

[2] Par leur rôle de principal insecte pollinisateur, les abeilles sont responsables d’un tiers de la production agricole nécessaire à notre alimentation. Mais partout leurs colonies s’effondrent... Les abeilles sont en train de disparaitre. Tout l’écosystème est lié, il ne s’agit pas seulement d’abeille, il s’agit de l’avenir de la planète et de l’humanité. Conscient du danger et de l’urgence de la situation, l’Observatoire Français d’Apidologie (OFA) a été créé en 2014 afin de proposer des réponses concrètes à ce problème majeur.

Quel serait le livre ou la phrase qui synthétiserait le mieux votre engagement ou votre motivation dans vos actions pour le Développement Durable ?

Tout d’abord, je relis Le printemps silencieux de Rachel Carson[1], qui était vraiment le premier livre à l'époque sur les pollinisateurs en danger. A sa sortie, le livre est resté assez peu diffusé. Aujourd'hui, c'est une référence. L’auteure écrivait que « vouloir contrôler la nature est une arrogante prétention ». Elle écrivait également : « Plus on se focus sur les trésors et sur les merveilles, les réalités de l'univers, le moins de goût on aura à les détruire ». Cette auteure, ses écrits sont éminemment inspirants pour moi.

Ensuite, je me souviendrai toujours de la citation que mon ancienne directrice au WWF me disait lorsque j’exprimais des doutes sur notre capacité à engager les entreprises dans une innovation durable : « De la contrainte naît la créativité, de la contrainte naît le talent et cela vaut pour tous les secteurs », une citation devenue un motto largement inspirée de Baudelaire (« Parce que la forme est contraignante l'idée jaillit plus intense »). 

Le Développement Durable n’est ni contraignant, ni anxiogène. Au contraire, il nous force à être créatif. Chez Guerlain, c'est une source de nouvelles innovations et de nouvelle créativité. Notre fondateur,Pierre-François-Pascal Guerlain, avait pour credo : « Faites de bons produits, ne trichez jamais sur la qualité, ayez des idées simples et appliquez-les scrupuleusement ». Ces principes prennent une lumière toute particulière aujourd’hui et se révèlent très actuels pour nos enjeux en matière de durabilité.

 

[1] Rachel Louise Carson, née à Pittsburgh le 27 mai 1907 et morte le 14 avril 1964 à Silver Spring dans le Maryland, est une biologiste marine et militante écologiste américaine. Rachel Carson est connue pour avoir publié en 1962 Silent Spring (Printemps silencieux), qui accusait certains pesticides d'être dangereux pour les oiseaux et pour l'homme. Rachel Carson a témoigné devant le Congrès après la publication de son livre. Celui-ci aurait contribué à lancer le mouvement écologiste dans le monde.