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Le dispositif d’obligations relance a connu un vif succès et accéléré son déploiement au second semestre 2022, au point de bénéficier d’une poche supplémentaire pour satisfaire la demande de financements non dilutifs des PME et ETI jusqu’au 31 décembre 2023.
Plébiscitées aussi bien par Kiloutou ou la licorne Voodoo que par des PME et ETI moins connues, les obligations relance (OR) ont quasiment épuisé leur dotation initiale d’1,7 milliard d’euros, et obtenu une rallonge d’1 milliard d’euros jusqu’au 31 décembre 2023 pour continuer à satisfaire l’appétit des entreprises pour ces instruments de financement non dilutifs. Après des débuts timides, ce dispositif de financement en quasi-fonds propres mis en place fin 2021 a connu une nette accélération au second semestre 2022 sous l’effet de la hausse des taux d’intérêt et du resserrement des conditions de crédit.
Souplesse et compétitivité
Contrairement à leurs cousins « prêts participatifs relance » qui n’ont jamais vraiment décollé, les OR ont su convaincre les dirigeants d’entreprises pour leur souplesse et leur compétitivité. Offrant les mêmes caractéristiques qu’un financement mezzanine à un coût deux fois moindre, les obligations relance n’obèrent pas la capacité d’endettement de l’entreprise tout en étant non dilutifs pour les actionnaires familiaux ne souhaitant pas ouvrir leur capital. D’un montant compris entre 2 millions et 100 millions d’euros, l’obligation relance, d’une maturité de huit ans, est remboursable in fine ou à tout moment à l’initiative de l’entreprise après deux ans. Le montant financé est plafonné à 12,5 % du chiffre d’affaires pour les PME et 8,4 % pour les ETI avec un taux d’intérêt moyen de 6,2 %.
Projets « transformants » et plus verts
Cette tranche d’obligations subordonnées s’avère donc particulièrement adaptée aux financements des croissances externes et des investissements en capex pour des dirigeants souhaitant accélérer la cadence dans un contexte inflationniste qui pourrait pousser les entreprises familiales à une certaine frilosité. Gérés par 33 spécialistes du non-coté réunis au sein de sept groupements, les OR, garantis par l’Etat à hauteur de 30 %, s'adressent aux ETI et PME de plus de 16 millions d’euros de chiffre d’affaires affichant, a minima, une notation Banque de France de 5+. Seules des entreprises aux solides fondamentaux y sont donc éligibles pour des projets de croissance et de transformation, notamment sur le volet environnemental. Car le prisme ESG est un outil de sélectivité supplémentaire voulu par les pouvoirs publics pour flécher ces financements vers des entreprises qui devront montrer patte verte.