Faire que le Green Deal soit notre NewDeal !
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Faire que le Green Deal soit notre NewDeal !

Un constat d’urgence (quasi) absolue !

Le constat est aujourd’hui sans appel : les enjeux environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG) ne sont plus des options mais le moteur de la stratégie des entreprises. II est délicat aujourd’hui pour une entreprise ou une organisation de faire abstraction de ces défis dans la détermination de la stratégie. Si l’évolution a été lente, la somme de connaissances réunies sur le sujet est telle (rapports, discours, réglementations) que l’excuse du « nous ne savions pas... » ne tient plus. Et encore moins depuis l’accumulation des épisodes climatiques... Les entreprises, qui ont depuis longtemps compris le degré d’urgence, sont bien au-delà de la prise de conscience. Elles agissent dans une démarche opérationnelle. L’engagement vers un modèle de production et de commercialisation durable, l’écoconception et la protection de la biodiversité sont en effet devenus des critères de choix pour les clients.

Quel est le contexte ?

Les faits sont incontestables : la population mondiale augmente de façon exponentielle, avec huit milliards d’habitants sur la planète à fin novembre 2022, et en parallèle des ressources qui se raréfient... Certaines limites planétaires sont même largement dépassées. L’espérance de vie a doublé, la science, les progrès technologiques ont contribué à l’amélioration globale de la qualité de vie mais ont généré des émissions de C02, l’épuisement des énergies fossiles et une déforestation massive... Avec une accélération en quelques années. Néanmoins, la prise de conscience est concrète comme le prouve chaque année la mobilisation autour des COP. Celle de Paris, COP 21 en 2015, reste encore présente dans tous les esprits. Mais les réels effets restent encore à venir, les émissions de gaz à effet de serre continuent à progresser, les bonnes volontés battant en retraite face aux intérêts géopolitiques Pour préserver et proposer un monde plus durable aux générations actuelles et futures, il faut agir. Le rôle des entreprises et des organisations en la matière est crucial. Elles agissent au service du bien commun !

Pour sortir de cette crise, la solution c’est l’entreprise !

Les conclusions de la seconde édition de l’étude RSE Sustainability Sector Index 2022 réalisé par Kantar démontrent d’ailleurs que les enjeux environnementaux sont au cceur des préoccupations des Français. Et les entrepreneurs l’ont compris bien en amont, l’intérêt général chevillé au corps. L’entreprise a une obligation morale d’agir dans le sens du bien commun. II s’agit d’apporter des réponses concrètes aux enjeux environnementaux et sociétaux qui ne s’opposent pas à la performance économique pour façonner positivement un avenir durable, en phase avec les aspirations de nos concitoyens. Face à une règlementation toujours plus exigeante, une prise de conscience générale et l’appel à l’action des jeunes générations, l’application d’une politique RSE à la hauteur des attentes de toutes les parties prenantes doit être l’une des principales solutions, sinon LA solution. II est encore possible de lutter à la fois contre un climat anxiogène à l’excès et/ou un fatalisme extrême car rien n’est perdu. Mais il faut agir et passer de l’intention à l’action. Nous avons trop attendu et aujourd’hui le contexte l’impose !

Ne plus subir

Tirer tous les bénéfices possibles de cette prise de conscience et utiliser le Green Deal (taxonomie, CSRD, devoir de vigilance) comme levier positif, afin de questionner des pratiques de production qui auraient déjà dû disparaitre, sont les priorités qui se dessinent. Dans ce cadre, et face aux nouveaux impératifs, les entreprises doivent poursuivre la mise en place d’une politique générale de sobriété, chercher à substituer des produits durables à leurs consommations et transformer leurs pratiques par des alternatives vertueuses.

L’objectif : réduire les impacts négatifs et compenser ceux qui sont incompressibles. Cette stratégie de transformation durable implique de privilégier l’utilisation de ressources spécifiques déterminées par une politique d’achats responsables et la vérification du respect des droits humains par toutes les parties prenantes.

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