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10 raisons de (re)cartographier ses risques de corruption

La cartographie des risques constitue sans aucun doute possible le cœur de tout dispositif de prévention et de lutte contre la corruption. Le très récent projet de recommandations de l’Agence Française Anticorruption le rappelle parfaitement en la positionnant en tant que 2ème pilier du dispositif, dans le prolongement de l’engagement de l’instance dirigeante et en amont des dispositifs de prévention, détection et remédiation au risque.

Comme nous l’avons révélé lors de la publication de la dernière édition de notre baromètre de la maturité des dispositifs, 71% des entreprises ayant répondu à cette enquête se déclarent conformes sur cette exigence et 24% partiellement conforme. Il ne resterait que 5 % des entreprises « non équipées ».

Dans ces circonstances, pourquoi donc les inviter à remettre leur ouvrage sur le métier ? Nous avons dressé un rapide inventaire de 10 raisons pour le faire, de nature et d’ambition très différentes. Si l’une d’entre elles correspond à votre situation, il est temps d’agir :

  1. Parce qu’un certain nombre de ces cartographies ont été réalisées au moment de la publication de la loi et avant la publication des premières recommandations de l’AFA. Ces recommandations, et plus encore le nouveau projet de mouture qui vient d’être partagé par l’Agence, sont extrêmement précises et exigent de respecter une méthodologie rigoureuse et un niveau de granularité très fin (et qu’en plus, elles indiquent clairement que la mise à jour de la cartographie doit être régulière). Il peut donc y avoir un enjeu de conformité à relever en relançant ce projet !
  2. Parce que vous venez d’essayer de répondre aux 15 questions de la partie F du questionnaire de l’AFA et que vous avez beaucoup de mal à apporter des réponses suffisantes sur chacun des points.
  3. Parce que vous venez de vous faire contrôler par l’AFA et que la mise à jour, voire la refonte, de la cartographie est une de leur recommandations (Aïe ! C’est déjà trop tard…).
  4. Parce que le monde a changé, que votre entreprise a évolué (opérations de croissance externe, expansion dans de nouvelles zones géographiques, nouveaux partenariats…).
  5. Parce que vous savez que tout dispositif de gestion des risques doit s’inscrire dans une démarche d’amélioration continue et qu’il convient de prendre en compte les dernières évolutions de votre entreprise et des dispositifs de maîtrise en place.
  6. Parce qu’au regard des débats des deux premières commissions des sanctions, vous vous rendez bien compte que vous n’avez pas le niveau de granularité et de traçabilité attendus et que vous êtes soucieux de tirer les enseignements du passé avant l’entrée en vigueur des nouvelles recommandations.
  7. Parce que vous souhaitez pouvoir tirer toute la valeur ajoutée possible de cet exercice: vous ne souhaitez plus vous limiter à une « heatmap » à présenter à votre comité d’audit, mais vous souhaitez au contraire exploiter pleinement la finesse des données collectées pour entrer en action et mieux maîtriser vos risques.
  8. Parce que vous avez besoin de mieux articuler votre cartographie des risques anticorruption avec les autres approches de gestion des risques en vigueur au sein de votre entreprise.
  9. Parce qu’aujourd’hui votre cartographie des risques de corruption n’est pas articulée avec votre dispositif d’évaluation des tiers ni avec votre dispositif de contrôles comptables.
  10. Parce que même si vous êtes persuadé d’être peu exposé, encore faut-il être en mesure de le démontrer.

Si une ou plusieurs de ces raisons vous conduisent à envisager de vous (re)lancer dans un projet de cartographie, nous vous invitons à vous inscrire au webinaire : « Cartographie des risques anticorruption : recommandations et bénéfices. »

Associé
Nicolas Guillaume Rencontrez Nicolas