Malgré une baisse généralisée des principaux indicateurs de confiance, les craintes d’un effondrement brutal semblent pour l’instant écartées. Les dirigeants interrogés sont pragmatiques, oscillant entre vigilance et volonté de maintenir le cap.
Des ETI résilientes au niveau international
À l’échelle internationale, l’optimisme des dirigeants des 31 pays participants à l’IBR s’établit à 73 % (contre 76 % au 4ème trimestre 2024). Si les incertitudes persistent, notamment sur le plan géopolitique, les intentions d’investissement se maintiennent à un niveau élevé. Ainsi, 68 % des ETI prévoient d’augmenter leurs dépenses, en particulier dans les technologies de l’information, secteur toujours en tête des priorités, suivi de près par les ressources humaines (62 %).
Un recul de la confiance dans les ETI françaises, mais des ambitions maintenues
En France, seuls 41 % des dirigeants se disent optimistes quant à l’évolution de l’économie nationale au cours des 12 prochains mois, contre 56 % fin 2024. Un recul significatif, mais qui ne freine pas les ambitions de croissance : une majorité d’ETI (55 %) anticipent une hausse de leurs revenus au cours des prochains mois. Par ailleurs, 35 % d’entre elles envisagent une progression de leurs exportations d’ici la fin de l’année.
Le coût de l’énergie reste la principale source d’inquiétude pour 55 % des dirigeants, suivi par la complexité réglementaire (51 %) et les contraintes environnementales (49 %), à égalité avec la pénurie de main-d’œuvre qualifiée. La situation géopolitique, quant à elle, est citée par 48 % des répondants.
Enfin, si 89 % des ETI françaises ont exprimé des préoccupations face à la situation politique actuelle et aux débats entourant la loi de finances 2025, ces incertitudes n’ont pas entamé leur détermination à investir*.
*Une partie importante de l’étude a été réalisée lors du débat parlementaire sur le budget 2025.
