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Pour devenir un vrai co-pilote, le Daf doit s’impliquer dans la transformation numérique : l’exemple du Codir
Depuis de nombreuses années, le rôle du DAF est qualifié de “ business partner ”. Une dénomination largement galvaudée. Mais le développement du numérique lui offre de vraies pistes pour changer de rôle dans la réalité opérationnelle. Focus sur l'une de ses opportunités, le Codir numérique.
Si l’on analyse l’activité du Daf, il semble que le chemin soit encore long avant qu’il ne devienne un véritable “ conseil ” auprès des dirigeants de l’entreprise. Les choses progressent cependant, avec de plus en plus de professionnels accédant à des postes de direction générale ou de directeur d’activité. Toutefois la réalité opérationnelle montre que les activités prédominantes du Daf restent très centrées sur la production de chiffres : budget, prévision, reporting, réconciliation de données, production de tableaux de bord et d’indicateurs de pilotage.
In fine, le temps consacré à l’analyse, au suivi des plans d’actions et à la réflexion est limité, voire inexistant. Piloter, c’est à la fois comprendre, mesurer, prévoir et agir. Mais en réalité son rôle de véritable “ co-pilote des directions opérationnelles ” se réduit bien souvent à celui de conseil financier. Il participe donc peu à la réalité opérationnelle car il joue le rôle de “ caution d’expert ” avant tout.
Les raisons de cette situation ? Elles sont multiples : accroissement des contraintes réglementaires, priorité donnée à la gestion des risques, gestion de la trésorerie mais aussi des systèmes d’information n’aidant pas forcément à obtenir rapidement les informations nécessaires à une prise de décision optimisée, etc.
Ainsi, les directions opérationnelles se dotent bien souvent de leur propre système en intégrant (ou pas) les données produites par la Daf. Cela a souvent pour conséquence de longs débats entre la direction générale, les directions opérationnelles et la direction administrative et financière.
Numérisation du Codir, une opportunité pour le Daf
Avec le développement du digital, le Daf a une opportunité à saisir, pour continuer à “ numériser ” ses processus afin d’en améliorer l’efficacité et la qualité de son travail. Mais aussi pour prendre en charge “ la numérisation du Comité de direction ” sans pour autant empiéter sur les compétences du DSI.
Tout DG rêve d’animer son Codir avec un système de tableaux de bord centralisé, permettant de façon dynamique, de réaliser des “ zooms ” afin d’analyser la performance de la période passée, pour anticiper l’avenir. A ce jour la technologie existe (Qlik, Tableau, MicroStrategy, Anaplan, etc.) et permet de réaliser ce type de systèmes et de le diffuser en temps réel via divers supports (tablette, smartphone, etc.). Avec un risque : que le rêve se transforme en cauchemar pour les directeurs opérationnels et pour l’entreprise si la technologie est mal maîtrisée.
Pour limiter ce risque, le Daf peut/doit jouer un véritable rôle de “ catalysateur ” au sein du Codir en prenant en charge cette initiative qui lui permettra de fortement se rapprocher des directeurs opérationnels et donc de devenir un véritable co-pilote.
Publié le 23/02/2016 par Olivier Rihouet, Associé de l’offre Pilotage de la performance chez Grant Thornton, dans le Daf Magazine